Nos amies les plantes poussent tout autour de nous, offertes à profusion au fil des saisons : Primevère, Lierre terrestre, Pulmonaire, Pissenlit, Armoise, Bardane côtoyant les arbres, Sureau, Frêne, Tilleul et les arbustes précieux, Cassis, Framboisier etc.
L’ensemble des substances naturelles contenues dans une plante est appelé le totum. Sur le plan pharmaceutique, on observe que la plante entière est plus efficace que la somme de ses constituants.
Un peu d’histoire :
Au Moyen Age, la phytothérapie s'oriente dans deux directions : l'une, astrologique, cherchant à mettre en rapport les plantes avec les astres, l'autre à définir les vertus des plantes d'après leur forme (feuilles), leur couleur, leurs appendices, leurs sucs, etc.
Selon Paracelse, le pouvoir des plantes réside dans une essence qu'il appelle « archée », force divine (souffle de dieu), ou quintessence obtenue après une quintuple distillation.
Contrairement au principe de traitement par les contraires, le traitement se fait par action semblable. Une maladie provoquée par un poison doit être traitée par un poison semblable, la différence entre remède et poison résidant dans la préparation et le dosage.
On peut également partir du principe que La Nature a pris soin de faire pousser des plantes appropriées à la guérison de chacun des maux.
En 1919, le sociologue Gustave Le Bon écrivait : La plante sait fabriquer, avec ses composés peu compliqués tels que l’eau et l’acide carbonique, des édifices moléculaires oxydables très compliqués, chargés d’énergie. Avec l’énergie à faible tension qui l’entoure, elle fabrique de l’énergie à haute tension. Elle bande le ressort que d’autres êtres débanderont pour utiliser sa force.
On peut remarquer que la forme d’une plante est souvent l'expression parfaite et indissociable d'une fonction.
Ainsi les plantes à latex - l’Amande - augmentent le lait chez la femme ou la puissance séminale chez l’homme.
Les plantes charnues poussant en milieu aride, le Fenugrec, développent la chair chez les amaigris ;
Les plantes aux feuilles en forme de cœur, de poumon – la Pulmonaire, ou de foie – la Grenade -soignent les maladies correspondantes etc.
Le Pissenlit avec sa couleur jaune évoque la stimulation de la sécrétion de bile et son nom rappelle ses propriétés diurétiques.
Pour ces plantes-médicaments, Paracelse se fait le défenseur de la théorie des signatures qu'il définit ainsi « tout ce que la nature enfante, elle le forme selon l'essence de la vertu qui lui est inhérente ».
En définitive, quel que soit votre besoin, il y a une Plante qui vous attend et qui vous veut du Bien !
L’herboristerie est une pratique ancestrale qui repose sur l’utilisation de plantes médicinales, aromatiques ou végétales pour soulager divers maux du quotidien. Grâce à leurs principes actifs, ces plantes offrent une action digestive, anti-inflammatoire, antiseptique ou encore immunitaire, tout en respectant l’équilibre du corps.
En infusion, en tisane, en décoction ou en teinture, les plantes comme la camomille, la mélisse, le romarin, la verveine, le plantain, la menthe poivrée ou le gingembre sont réputées pour leur capacité à soulager l’estomac, le système nerveux, le foie ou encore les voies respiratoires. L’aubépine et le millepertuis sont recommandés pour apaiser les troubles nerveux, tandis que le fenouil ou le lavande peuvent être utilisés pour leur effet calmant et digestif.
L’herboristerie moderne intègre aussi l’usage des huiles essentielles, riches en molécules actives et bénéfiques. Chaque plante médicinale a sa place dans la pharmacopée traditionnelle et ses préparations peuvent varier selon les besoins : infuser, macerer, bouillir, ou encore intégrer dans des remèdes maison.
Les effets secondaires sont rares mais doivent être pris en compte, notamment chez les femmes enceintes ou en cas de traitements médicaux. C’est pourquoi il est important de s’appuyer sur les conseils d’un herboriste qualifié.